Le Blog de Maude

Alors que la mode semble être à l'épilation quasi intégrale du pubis, bon nombre de jeunes filles et femmes préfèrent rester 'au naturel'. C'est un…
Lun 1 aoû 2005 13 commentaires
Boujour. Obligé de réagir sur cet article, malgré son manque évident d'objectivité, quand je vois le ton "psychologue" donné. Sexe féminin rasé = soumission = influence du porno = métaphore de l'enfance = problème d'hygiène...? = Une belle réthorique de quelqu'un qui ne cautionne pas cet edémarche esthétique! Je dirais que si on commence a parler d'effet psychologique sur tel type d'image, la subjectivité est à prendre en compte, et un sexe épilé (ou non d'ailleurs), aura les significations que le sujet qui le rencontre lui donnera, mais rien d'universel comme votre ton laisse l'entendre. Prenons le contre argumentaire aisé : certains médecins diront même que l'épilation est un atout contre les mycoses, contrairement à ce que vous dites (les poils retiennent en effet comme vous le citez, les sécrétions corporelles, ainsi que toute autre bactérie, contre les muqueuses). Je ne sais dire, d'autant qu'il ne s'agit la que de postulats comme les votres (des femmes sont sujettes à mycoses, d'autres non, cela dépend des activités, de l'hygiène, du partenaire, bien avant la pillosité). Le fait de s'épiler rappelle la petite fille? Oui et non : il faut voir un corps dans son ensemble, les formes ne laissent alors plus trop de chance à la comparaison. Et même s'il est vrai que la pillosité est une étape sexuelle, pourquoi serait elle une "maturité" plus que l'épilation, qui semble clairement une étape postérieure encore. On pourrait d'ailleurs (toujours sur une psychologie de bas niveau, je reste dans votre ton...) dire que de ne pas s'épiler - tant l'épilation du sexe est entrée dans les moeurs aujourd'hui - est le contraire, et laisse son corps "naturel" d'adolescente... Ou voir dans le fait de s'épiler une maturité sexuelle qui a pour but la séduction, le "fonctionnel". Un sexe plus visuel, moins caché, n'est-il pas plus assumé, plus affiché, moins innocent? Et, vous ne l'abordez pas, mais si c'est tout de même avant tout simplement esthétique (et je vous l'accorde, on aime ou on aime pas, pas de souci la dessus),c'est également tactile (sensibilité, douceur au toucher, facilitation de la pénétration, etc.). On pourrait encore avec la même réthorique parler de l'image et du rapprochement entre le poil et l'animal... L'humain(e), par bien des artifices, tente de souligner cette distinction habits, maquillage, attitude, et... épilation! Mais là encore, ce serait faire des métaphores faciles. J'ai deux amies lesbiennes qui s'épilent toutes les deux : sont elles manipulées par le désir de l'homme? Ou toutes les deux soumises? Ou des produits de l'impact de l'industrie pornographique? Elles m'ont plutot parlé de fonctionnel, et pourraient se laisser aller à argumenter sur la volonté de chacune de se défaire de toute image masculine, virile, dont le poil... En clair, si en effet, je pense qu'il s'agit d'une mode (voire d'une évolution esthétique?), je ne pense pas que ce soit mieux, ou moins bien. Chacune doit faire son choix, en gardant toutefois en mémoire que plaire à son homme n'est en rien une soumission, sans pour antant évidemment que ce soit un sacrifice. Au fait : bien des femmes qui s'épilent ne le font pas a contrecoeur, ni "manipulé" par une culture qui met l'homme sur un piedestal et la femme à ses pieds (sociologiquement, la tendance est d'ailleurs plutot à la castration, mais c'est un autre sujet qu'il me semble bien vain d'aborder ici...). Et des position si révolutionnaires et si maigrement argumentées font penser aux anciennes position extrémistes du MLF, qui discréditent beaucoup plus la cause féminine qu'autre chose. Et non, cela n'est pas réservé aux femmes fines, cela n'a rien a voir (je connais bcp de femmes qui le font, votre rapprochement n'est pas du tout justifié). Personnellement, si j'ai ma préférence, je n'ai pas pour autant de position, chacune mène son esthétisme selon elle, et c'est aussi ce qui fait son charme. N'incitez donc pas, sur de si fragiles court-circuitages, d'autres personnes à convaincre de combattre un courant "à sa racine" en endoctrinant les adolescentes. Alex
Alex - le 05/06/2009 à 14h27
Boujour. Obligé de réagir sur cet article, malgré son manque évident d'objectivité, quand je vois le ton "psychologue" donné. Sexe féminin rasé = soumission = influence du porno = métaphore de l'enfance = problème d'hygiène...? = Une belle réthorique de quelqu'un qui ne cautionne pas cet edémarche esthétique! Je dirais que si on commence a parler d'effet psychologique sur tel type d'image, la subjectivité est à prendre en compte, et un sexe épilé (ou non d'ailleurs), aura les significations que le sujet qui le rencontre lui donnera, mais rien d'universel comme votre ton laisse l'entendre. Prenons le contre argumentaire aisé : certains médecins diront même que l'épilation est un atout contre les mycoses, contrairement à ce que vous dites (les poils retiennent en effet comme vous le citez, les sécrétions corporelles, ainsi que toute autre bactérie, contre les muqueuses). Je ne sais dire, d'autant qu'il ne s'agit la que de postulats comme les votres (des femmes sont sujettes à mycoses, d'autres non, cela dépend des activités, de l'hygiène, du partenaire, bien avant la pillosité). Le fait de s'épiler rappelle la petite fille? Oui et non : il faut voir un corps dans son ensemble, les formes ne laissent alors plus trop de chance à la comparaison. Et même s'il est vrai que la pillosité est une étape sexuelle, pourquoi serait elle une "maturité" plus que l'épilation, qui semble clairement une étape postérieure encore. On pourrait d'ailleurs (toujours sur une psychologie de bas niveau, je reste dans votre ton...) dire que de ne pas s'épiler - tant l'épilation du sexe est entrée dans les moeurs aujourd'hui - est le contraire, et laisse son corps "naturel" d'adolescente... Ou voir dans le fait de s'épiler une maturité sexuelle qui a pour but la séduction, le "fonctionnel". Un sexe plus visuel, moins caché, n'est-il pas plus assumé, plus affiché, moins innocent? Et, vous ne l'abordez pas, mais si c'est tout de même avant tout simplement esthétique (et je vous l'accorde, on aime ou on aime pas, pas de souci la dessus),c'est également tactile (sensibilité, douceur au toucher, facilitation de la pénétration, etc.). On pourrait encore avec la même réthorique parler de l'image et du rapprochement entre le poil et l'animal... L'humain(e), par bien des artifices, tente de souligner cette distinction habits, maquillage, attitude, et... épilation! Mais là encore, ce serait faire des métaphores faciles. J'ai deux amies lesbiennes qui s'épilent toutes les deux : sont elles manipulées par le désir de l'homme? Ou toutes les deux soumises? Ou des produits de l'impact de l'industrie pornographique? Elles m'ont plutot parlé de fonctionnel, et pourraient se laisser aller à argumenter sur la volonté de chacune de se défaire de toute image masculine, virile, dont le poil... En clair, si en effet, je pense qu'il s'agit d'une mode (voire d'une évolution esthétique?), je ne pense pas que ce soit mieux, ou moins bien. Chacune doit faire son choix, en gardant toutefois en mémoire que plaire à son homme n'est en rien une soumission, sans pour antant évidemment que ce soit un sacrifice. Au fait : bien des femmes qui s'épilent ne le font pas a contrecoeur, ni "manipulé" par une culture qui met l'homme sur un piedestal et la femme à ses pieds (sociologiquement, la tendance est d'ailleurs plutot à la castration, mais c'est un autre sujet qu'il me semble bien vain d'aborder ici...). Et des position si révolutionnaires et si maigrement argumentées font penser aux anciennes position extrémistes du MLF, qui discréditent beaucoup plus la cause féminine qu'autre chose. Et non, cela n'est pas réservé aux femmes fines, cela n'a rien a voir (je connais bcp de femmes qui le font, votre rapprochement n'est pas du tout justifié). Personnellement, si j'ai ma préférence, je n'ai pas pour autant de position, chacune mène son esthétisme selon elle, et c'est aussi ce qui fait son charme. N'incitez donc pas, sur de si fragiles court-circuitages, d'autres personnes à convaincre de combattre un courant "à sa racine" en endoctrinant les adolescentes. Alex
Alex - le 05/06/2009 à 14h28

Je m'épile intégralement :

-car c'est pus pratique, plus propre, ça glisse, c'est net, le garçon peut s'y retrouver et s'occuper de moi en subtilité. Le sexe doit être doux, chaud, attirant... je ne voir en quoi les poils sont attirants...s'est vrai qu'il y a à un côté sauvage, mais au touché... difficile de dire que c'est agréable non ? Puis les quelques foies où mon partenaire à envie de m'embéter pendant que je fais la vaisselle, il n'a pas peur de glisser la main dans mon jean de peur de s'eméler dans des poils !

-puis personnellement l'aspect "petite fille" m'amuse et amuse mes partenaires, alors pourquoi s'en priver ?

Laetitia - le 17/04/2010 à 12h37